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Tu veux en parler ?

29 septembre 2010

Souvenirs, souvenirs...

Il y a des jours où je me rappelle...

_ Quand j'écoutais Britney Spears et Daddy DJ

_ Quand je collectionnais les Pogs et cartes Pokemon

_ Quand je regardais le Bigdil

_ Quand j'étais fière de ma Gameboy color

_ Quand je devais mettre des pantalons à fleurs

_ Quand je disais à mes copines "jte tiens plus!"

_ Quand j'avais 10F d'argent de poche par mois

_ Quand j'attendais 45min pour avoir une connexion Internet

_ Quand j'étais amoureuse de Harry Potter...


Aujourd'hui,

_ Tout le monde a son smartphone, son mp3 et son ordi (avec ADSL)

_ Les filles se baladent le cul à l'air

_ Les musiques à la mode se résument à un "boum boum boum"

_ T'es considéré comme un looser si t'as pas le satellite

_ Les jeux vidéos ont presque un mode "odorat intégré", histoire de pouvoir sentir le sang de Pikachu quand tu l'égorges

_ L'euro nous fait mal au cul

_ Etre hype, c'est etre écolo mais porter de la fourrure

_ Les gamines de 12ans se surnomment "ma couille", "ma pétasse" ou "la moche"

_ Mon petit frère a honte de moi car je suis de la génération Spice Girls...

 

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6 septembre 2010

Chroniques chinoises: Jour 3

Aujourd'hui, c'est l'Exposition universelle, qui, malgré son nom, rassemble environ 95% de visiteurs chinois. j'ai l'impression d'être plus une attraction que tous les pavillons. Les chinois n'arrêtent pas de me regarder avec des yeux de harengs frits bridés. Certains me prennent même en photo! Ils auront le souvenir d'une Française habillée comme un sac, souffrant du décalage horaire et du climat, mais ils sont fiers d'eux. J'ai l'impression d'être une sculpture qu'on prend en photo sans même chercher à savoir si je suis d'accord. Ils me regardent, prennent une photo, et se cassent.. Mais bon, de toute façon, je pense pas les revoir un jour.

J'ai donc passé une journée à piétiner avec des bridés, qui n'ont, manifestement, jamais vu d'occidentaux, par 35°C, et un début d'insolation... Pourtant je ne vois pas de soleil, le ciel est couvert! Bref, je visite quelques pavillons, dont le Français qui réunit une masse de chinois au stand Louis Vuitton... Puis je quitte le groupe pour tenter ma chance au niveau du pavillon Japonais. Mais j'ai vite laissé tombé le coup quand j'ai vu la longueur de la file d'attente, avec, au bout, le panneau "7h d'attente à partir de ce point".

 

Et puis, soudain, c'est le drame! La mousson s'abat sur moi, et, évidemment, je n'ai nulle part où m'abriter. Je suis donc trempée en 20s chrono! Bon, je relativise, au moins, ça rafraîchit l'atmosphère... Mais la poisse continue et le vent se lève, me faisant frissonner des pieds à la tête. Un coup je manque de m'étouffer comme une grand-mère en période de canicule tant il fait chaud, un coup jme pèle le cul à cause de la flotte... Je hais cette saison; c'est typiquement chinois ça!

 

Je suis minable, les chinois me le confirment en se foutant ouvertement de ma gueule. Je me réfugie dans le premier pavillon vide que j'aperçois, j'ai nommé l'Ouzbékistan. Je découvre la culture de ce pays au nom chelou., et je pense d'ailleurs que la mousson l'aura favorisé, car, grâce au manque de visiteurs, toutes les victimes de la mousson se sont précipités dans le pavillon.

 

Fin de la super visite à 19h, il fait nuit, on se gèle tous, et le très gentil chauffeur de bus décide de mettre la clim' encore plus forte.. Charmant, merci.

On arrive à l'hôtel et c'est presque comme si l'on nous forçait d'aller manger leurs plats dégueulasses encore trempés. Je m'enfuis et vais dans ma belle chambre, et après une bonne douche brûlante, je regarde les pubs chinoises qui sont, disons, intrigantes. J'essaie les clips... C'est une horreur pour les oreilles! Alors que passe (en mode muet) le clip d'un gars visiblement détruit d'être quitté par sa copine, si jolie, si gentille, si fraîche, après l'avoir trompée, je me dis que je commence à avoir faim. J'ai encore mal au pieds... Au diable les étoiles et les serveurs en mode pingouins-bridés, je descends en pantoufles (offertes par l'hôtel, attention!)

31 août 2010

Chroniques chinoises: Jours 1 et 2

Premier vol: Amsterdam - Shanghai, 10h30.

Arrivée: 11h30, heure locale; 5h30 heure française...

 

Après un très court vol entre Marseille et Amsterdam, nous arrivons à l'aéroport. Même sans savoir que nous étions en Hollande, il était facile de le deviner, car tout est en forme de tulipe: Porte-clé, presse-papier, et même un bar plutôt sympathique. Bref, durant cette escale, j'ai eu le temps de zoner dans les boutiques et de juger du fabuleux humour des Hollandais en voyant des bibelots en forme de vaches trainant des chariots de bouteilles de lait. Au bout de 3 heures, une voix nous appelle, en Anglais évidemment, mais avec un accent tellement fort qu'on n'a rien pu comprendre.


En entrant dans l'immense avion qui allait nous accueillir pendant une demi-journée, je passe devant de très beaux fauteuils en cuir, et c'est en voyant la coupe de champagne que je comprends que je ne suis pas dans la bonne partie de l'appareil... Je me dirige donc vers la classe éco, et découvre une multitude de sièges aussi serrés que possible, avec quelques hôtesses inutiles nous indiquant la direction à suivre pour trouver notre place. Ma mère étant claustrophobe, elle doit s'asseoir côté couloir; ce qui fait que je me retrouve entre elle, mon frère au hublot, émerveillé par les gars qui balancent nos bagages dans la soute, et deux bébés non loin de moi, dont une qui me regarde comme si elle découvrait un OVNI.


Des écrans sortent soudain du plafond, et un film nous montre des personnes, très heureuses d'être coincées pendant 10h dans une boîte de métal avec deux bébés, qui nous montrent les consignes de sécurité, en Hollandais, bien sûr!


Enfin, nous décollons. Les 3 premières heures se passent plutôt bien, mais je ne peut m'empêcher de soupirer comme une gosse de riche en réalisant qu'il reste encore plus de 7 heures de vol. C'est à ce moment que les gentilles hôtesses se décident à nous amener le repas. Je m'attends au pire. Mais, finalement, il a l'air plutôt appétissant. Donc, pour mon premier repas du voyage, c'est plateau chinois, avec boeuf au caramel et riz. Je ne sais pas encore que, dans quelques jours, je ne pourrai plus voir le riz en peinture, alors je mange à grandes bouchées. Le plat était très bon, je ne reprochais qu'une infime chose: la dose de piment! Le boeuf était tellement épicé que même les chinois présents dans l'avion ont eu du mal à le finir. Personnellement, j'ai jamais eu la gueule qui arrache autant!


Sinon, on passe son temps comme on peut, entre les bébés qui décident tous de brailler en même temps, les chieuses qui veulent dormir avec leurs lunettes en mousse et qui nous poussent dans l'allée en disant "Chuuuuuuuuuuuuuuut!", et le gars devant moi qui baisse son siège au maximum alors que j'étais plongée dans mes mots croisés. De bons films passent, et j'avais l'espoir de pouvoir passer une partie du vol à les regarder. Mais cet espoir s'est dissipé lorsque le premier film, Alice au pays des Merveilles, débute en Hollandais, sous-titré chinois. Il est minuit, faut donc trouver autre chose pour passer les 6h30 restantes. Dormir? Ben non, quand je me décide à fermer les yeux, une hôtesse passe avec son chariot pour me refiler des nouilles au bouillon de poule qui avaient un goût de chien mouillé. Ne me demandez pas si j'ai déjà mangé du chien mouillé, ce n'est pas le cas mais la comparaison est bonne.

 

00h10... Je réessaye la technique du "je-dors-pour-faire-passer-le-voyage-même-si-ça-m'empêche-pas-d'être-défractée-à-l'arrivée".

 

3h00, je n'ai pas dormi, j'ai la tête dans le cul, lui-même douloureux à force de rester assise. Du coup, je réveille ma mère qui somnole à coup de coussins "KLM", pour qu'elle me laisse passer et que je me détende les jambes. L'avion est plongé dans le noir, presque tous les passagers ont leurs lunettes en mousse sur les yeux. Je fais le tour de l'avion et fais une super grande promenade de... 45 secondes. Je tente une évasion psychologique en ouvrant le hublot et me trouve face à un magnifique lever de soleil. J'ai réveillé tous les passagers aux alentours en prenant des photos. Certains me lancent un regard de mépris en remettant leur masque en mousse en place, et d'autres m'ont suivi. Et ouais, moi, je lance les modes dans les avions!


Les lumières dans l'avion s'allument, il est 3h15, les hôtesses se déhanchent avec leur si jolis chariots pour distribuer les petits-déjeûners, qui me laissent perplexe quant à leur fraîcheur. Plutôt que de risquer ma vie dans un croissant aux formes bizarres, je déguste mon paquet de M&M's Crispy acheté en Duty Free, et commence à me dire que cette semaine risque de ne pas être très diététique...


 

Une fois l'avion atterri, et les bagages récupérés, nous sommes arrivés, tels des zombies sales, au milieu du personnel de l'hôtel, en costard. Je pensais aller me reposer, mais, que nenni! C'est bien l'inconvénient des voyages en groupe, on ne fait pas ce qu'on veut! On part donc pour une petite visite de 3 heures de Shanghai. En chemin, j'ai cru voir des chiens rôtis... J'avais envie de vomir mon mélange de chocolat et de piment.


La Chine, c'est un pays particulier, autant au niveau du climat qu'au niveau de la culture. En effet, la chaleur est tellement pesante qu'elle est difficile à supporter. Au niveau de la culture, je parle surtout des modes de vie. J'ai vu des tas de commerçants dans les rues, tous plus bizarres les uns que les autres. L'un d'eux vendait des oeufs, certains étaient verts, d'autres blancs comme neige. D'autres ne ressemblaient même pas à des échoppes, mais plutôt à un vieux grenier rempli de merdouilles entassées.


 

Enfin, le guide nous laisse à l'hôtel, un magnifique 4 étoiles avec restaurants, dont un japonais, hammam, masseurs et piscine intérieure. Mais ça fait 48h que j'ai pas pioncé, et je suis tellement épuisée que je vais me coucher. Il est 19h30 heure locale, je m'endors sans même avoir éteint les lumières.

23 août 2010

Un milliard six cents de Chinois, et moi, et moi, et moi...

La Chine, un voyage d'une semaine, beaucoup de riz, 1700 photos, trop de Chinois, encore du riz, un KFC, la mousson, des gens en terre cuite, du canard laqué, du lait de soja, une exposition internationale mais avec seulement des visiteurs chin'tocs, décalage horaire, 25h de vol en tout, hotels 4 étoiles, pantoufles offertes, des souvenirs, et surtout, une tête dans le cul!

Et, bien sûr, des chroniques à venir!

20 juillet 2010

To bitch or not to bitch

S'il y a une chose à remarquer dans cette ville si salement "belle" qu'est Marseille, c'est sa fréquentation. Ne commences pas à penser "putain ça y est, je suis tombée sur une raciste, homophobe, apopathodiaphulatophobe, et crétinophobe!". Et bien non, je ne compte pas converser à propos du taux d'immigration en France depuis le début des années folles, mais plutôt d'un phénomène; je veux parler des cagoles. Qu'est-ce donc que cela? Ce mot marseillais si délicat et poétique, selon le dieu d'Internet: j'ai nommé Wikipédia, vient du "verbe provençal cagar ("déféquer")(...) pour désigner quelqu'un d'énervant, un emmerdeur ou un chieur". En gros, une cagole est une fille que t'aimes pas et qui fait chier tout le monde avec sa voix nasillarde. Analysons l'être en lui-même. La cagole est bien souvent court vêtue, maquillée comme un scooter volé, qui aime le bling-bling, les  Pussycat Dolls, les piercings au nombril et sur le nez, qui mâche son Hollywood Chewing-gum comme un chameau qui a un rhume et qui parle comme si prononcer ses "r" comme on crache un mollard, c'était sexy. En général, la cagole n'aime pas la rivalité, elle observe donc tous les êtres de la gent féminine comme si ses yeux étaient des Kalashnikovs et avec un air de mépris tellement marqué qu'il en devient ridicule. Elle n'hésitera pas à s'exprimer si elle estime que tu la regardes de travers ou que t'es trop proche de son "keum". C'est alors qu'elle te dira d'aller "te faire foutre chez ta mère, à la con de tes morts, et ferme ta bouche pôv' riche", le tout ponctué de plusieurs "arrrrhaaa!" Puis elle s'en ira, roulant du cul du mieux qu'elle peut sans se déboiter une hanche et te montrant nonchalamment son string léopard volé chez Jennyfer. 

 Une cagole se croit féminine. Elle se pense sexy, glam', rock, mais son charme n'opère en général que pour un certain type de racaille en survet' Lacoste et casquette à l'envers qui aime se la péter aux bras d'une "fille" qui crache ses glaires comme un mec et qui se fait remarquer en gueulant des gros mots dans le métro avec son faux sac Louis Vuitton et ses fausses lunettes Guess. Et oui, une cagole est une de ces filles que l'on n'aime pas croiser, ni même regarder (ce qui parfois la dérange aussi..) et qui souvent te fait réaliser que t'es pas si mal que ça, après tout.

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21 mai 2010

Tentative de compréhension uninominale à deux tours.

C'est en cours d'histoire, un long, très long cours de quatre heures, que je trouve enfin le temps de donner un signe de vie. Comme je ne puis vous promettre de ne pas mettre fin à ma vie avec la pointe de mon stylo Bic 4 couleurs©  d'ici la fin du chapitre sur l'évolution sociologique de l'Europe depuis 1945, je tiens à vous laisser un dernier message afin que, même si personne ne me connaît, l'on puisse conserver une bonne image de moi. J'aurais passé toute ma petite vie à me persuader que j'aime l'histoire, qu'elle est en moi, qu'elle a créé la société magnifique, pleine de poubelles et de pisse de chat, dans laquelle je vis. Mais j'ai toujours eu des notes ne dépassant pas le 7/20 et confondu involontairement Bonaparte et Charles de Gaulle. Il est évident que ce n'est pas mon "dada", j'ai fini par le comprendre en lisant le commentaire d'une de mes profs, se résumant à un "HAHA, vous vous foutez de ma gueule?"... Mais cela n'empêche que je suis têtue - ou complètement abrutie, à vous de juger - car je compte intégrer Sciences Po, malgré l'importance de l'histoire dans le programme. Afin de ne pas (encore) pleurer de désespoir, je me persuade qu'il est bénéfique de faire rire un prof pour réussir un concours, je commence même à préparer quelques blagues au cas où le sujet ne m'inspire pas (ce qui est entièrement plausible), d'ailleurs si vous en avez en stock, soyez sympa, faites partager!
Que dire d'autre sinon que je m'ennuie tellement que j'ai déjà pu regarder toutes les photos de Bestààh & Sistààh sur Facebook et analysé les différentes possibilités pour faire brûler l'école sans briquet ni allumette. Je regarde par la fenêtre, un pigeon immonde me montre son trou duc', cherchant des graines parmi les graviers et les voitures... Je commence à avoir faim. Je me ferais bien un pigeon rôti...

Aidez-moi

haricot

* Manon est momentanément indisponible, veuillez laisser un message après le bip *
18 avril 2010

No comment

"Achille est le fils de Thetis et pelée.il a étaie rendu invincible a la naissance car sa mère,Thétis ,l'a tremper dans le fleuve sacrée appelé Styx. Soeul son talon reste mortel. Achille fut confier à Chiron le Cantor qu'il élevas et l'antrainat à devenir un grand gerrier.

Au palais duroi scyros ,achille rencontre déidamie ,et essemble ils ont ue un fils appelé scyros.mais achille doit quiter sa femme et son fils a la demmende d'ulysse ,rois d'ithaque pour aller a la gerre de troie.les grecs partéent en gerre contre paris,prince de Troie,car il avaient enlever la femme de gememnon.

La gerre de troi dura donc 9 ans avec des combats sanglants. Achille décide de combattre hector (l'un des prince de Troie) en duel. Appres un furieux combat ,achille tue hector et trenne son cadavre le long de ramparts de troie.mais apolon (le dieux protecteur des troiens) voulais ce vanger d'achille pour la mort d'hector. alors que achille monte a lasseau des ramparts de troie,apolon ridige la lance de paris vers son talon. achille meur."

pendu

...

Mon petit frère est formidable.

(Mais à 11 ans, c'est désespérant)

PS: à "Cantor", comprendre Centore ;)

13 avril 2010

Mais qui es-tu? O.O

Parce qu'au lieu de trainer sur mon blog, je ferais mieux de bosser mes cours de droit, mais aussi parce que se détendre, c'est plus qu'important, ce site sera ma distraction, remplaçant Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux dont on se lasse bien vite!

Tout en regardant mes cours qui me supplient de les brûler, je tiens à me présenter: Manon, jeune étudiante en droit de 18ans, ancienne L, fan de rock et de jazz, qui ne désire qu'une chose: intégrer Sciences Po, et compte bien réussir son concours cette année. Je ne serai donc pas d'une très grande disponibilité, mais, si je ne me permets pas une once de répit, il se peut que je ne finisse pas l'année... Me voici donc, de tout mon être, à exposer ma vie sur une page du Web, au risque de m'y perdre. 

Le besoin d'écrire que j'avais dissimulé s'est à nouveau emparé de moi, et la fièvre du Littéraire reprend le dessus sur la raison du juriste. 

 

Sur ce, très chers lecteurs (du moins, s'il y en a), je vous souhaite la bienvenue sur ce blog qui rejette le sérieux et l'ennui. Ne tarissez pas de commentaires, notamment sur ce que vous aimeriez y voir traité. 

 

Bises, Manon.

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